Ladislas Kijno, né à Varsovie en 1921 et décédé en 2012.
Après une enfance dans un milieu modeste, il étudia la philosophie, avec notamment Jean Grenier, puis fréquenta l'atelier de Germaine Richier dans l'après-Seconde guerre mondiale. Installé en région parisienne depuis la fin des années 1950, Ladislas Kijno a, au fil des décennies, multiplié les vaporisations en peinture et s'est imposé comme l'un des maîtres de la technique dite du froissage. Sa rencontre avec Louis Aragon et Francis Ponge en 1943 l'a également amené à beaucoup œuvrer en collaboration avec des poètes.
D'innombrables hommages habitent ses créations : Nicolas de Staël, Nelson Mandela, Galilée puis Gagarine ; mais encore les combats aux côtés des peuples algériens ou vietnamiens, mais aussi Tahiti, la Chine, l'île de Pâques. Il a participé à la biennale de Venise en 1980. Dans les années 1990, il travaille à la rose du portail de Notre-Dame de la Treille de Lille, achevée 9 ans plus tard.
Considéré comme l’un des artistes majeurs du XXe siècle et l’un des maîtres de l’abstraction, spécialiste de la technique du froissage et de la vaporisation sur toile, Ladislas Kijno a été un proche de Louis Aragon, une rencontre qui a influencé son œuvre souvent en étroite relation avec la poésie.